51.490 fermes et entreprises étaient engagées en bio au 30 juin 2017, dont 35.231 producteurs et 16.259 entreprises de conditionnement et transformation, soit une hausse de 9,3 % depuis la fin 2016, selon les mêmes statistiques.
Au cours du premier semestre de l'année, près de 3.000 exploitations supplémentaires se sont engagées en bio (+ 9,2 % par rapport à fin 2016). « Le nombre de nouveaux producteurs bio était de 2.965 au premier semestre 2017 et 2.996 au premier semestre 2016 » a indiqué Florent Guhl, le patron de l'Agence française pour le Développement et la Promotion de l'agriculture biologique, lors d'une conférence de presse vendredi à Paris.
Il a souligné un « ralentissement assez net » sur le lancement de nouvelles exploitations laitières en bio au premier semestre (278 conversions d'élevages vers le bio), après le bond de 2016 (562 nouveaux élevages), lui-même dû en grande partie à la crise laitière générale.
Les régions les plus actives en bio continuent d'être l'Occitanie (7.843 exploitations recensées, + 8 %), l'Auvergne-Rhône-Alpes (5.200 exploitations, + 8 %) et la Nouvelle-Aquitaine (5.157 exploitations, + 9 %). Les régions en queue de peloton sont aussi celles où les croissances les plus fortes sont enregistrées : Outre-mer (408 exploitations, + 13 %), Ile-de-France (293 exploitations, + 13 %), Corse (385 exploitations, + 15 %), Hauts-de-France (854 exploitations, + 16 %), a souligné Florent Guhl.
Le premier semestre 2017 marque aussi une période record pour les installations d'entreprises de conditionnement et de transformation de produits bio : + 9,4 % sur six mois, hors importateurs, soit autant que durant l'ensemble de 2016. 23 % des nouveaux arrivés sont des boulangers, 12 % des terminaux de cuisson et 18 % des industries agro-alimentaires.