300 agriculteurs à Paris pour demander une amélioration des prix

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Sur la place de la République ce mercredi 11 octobre 2017, les Parisiens de passage pouvaient s’offrir, pour seulement 3,5 €, un burger « made in Bourgogne-Franche-Comté », avec du comté et un steak hâché de qualité supérieure. « Et à ce prix, les différents producteurs sont correctement rémunérés », rappelait régulièrement Bertrand Lapalus, éleveur de bovins dans la Loire, bien occupé à cuire les steaks sur la plancha.

Luc Smessaert : « Prendre à témoin que l'alimentation a un prix »

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Autour de la statue de la République, 300 agriculteurs des réseaux FNSEA et Jeunes agriculteurs étaient répartis en 11 stands comme autant de régions (excepté la Corse et Paca) pour proposer à la vente et faire déguster aux Parisiens leurs spécialités. Objectif : les sensibiliser à la problématique des prix payés aux paysans. Des affiches expliquaient par exemple que sur une baguette de pain de 0,90 euro, le producteur de farine reçoit 4,6 centimes, et que sur un paquet de pâtes de 78 centimes, le producteur touche 17 centimes, l'industriel 36 centimes et le distributeur 20 centimes.

« Nous ne voulons plus subir »

« Nous voulons que nos concitoyens voient que l'agriculture a une importance avec un prix correct qui doit être payé aux producteurs. Il faut qu'on ait des signaux importants ce soir pour protéger les agriculteurs, pas uniquement par la parole mais par un encadrement législatif », a déclaré le secrétaire général de la FNSEA, Jérome Despey. Ces « signaux » doivent venir des annonces d’Emmanuel Macron prévues ce même jour à 17h dans la hall des fruits et légumes du marché de Rungis.

« Nous ne voulons plus subir. Nous voulons un prix, un volume, une durée, nous voulons une sécurité et de la cohérence, pas toujours plus de normes et d'interdictions », alors que les produits importés via les accords commerciaux type Ceta sont traités avec des produits phytosanitaires interdits en Europe, a renchéri le secrétaire général des Jeunes Agriculteurs (JA), Samuel Vandaele.

Et Luc Smesseart, vice-président de la FNSEA en charge de la communication, d’accuser une nouvelle fois Michel-Edouard Leclerc. « Nous voulons expliquer que Michel-Edouard Leclerc est un destructeur d’agriculteurs ».

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