Bruxelles va se pencher sur l'impact des accords bilatéraux sur l'agriculture

« L'idée, c'est d'avoir une approche plus globale des effets des accords de libre-échange sur certains secteurs, dont l'agriculture », particulièrement sensible en Europe, a expliqué Didier Reynders, dont le pays, la Belgique, est à l'origine de cette demande.

« Il ne suffit pas de dire que l'effet d'un accord commercial est marginal. Sur un accord, c'est peut-être vrai, mais pas sur cinq ou dix », a-t-il estimé lors d'un échange à Innsbruck (Autriche) avec quelques journalistes, en marge d'une réunion des ministres du Commerce de l'UE.

La commissaire européenne au Commerce « Cecilia Malmström est tout à fait prête à rentrer dans le débat », a-t-il assuré, précisant qu'il espérait un rapport sur le sujet de la Commission européenne d'ici « quelques semaines voire quelques jours ». Le précédent rapport de l'exécutif européen remonte à 2016.

Selon M. Reynders, l'initiative belge a reçu le soutien de la France, de l'Italie et de quelques pays de l'est de l'Europe. « On veut que les chiffres soient clairement apparents », a-t-il insisté.

Les accords récemment conclus par l'UE, comme ceux avec le Canada - le Ceta - ou le Japon, incluent des quotas pour certains produits agricoles, par exemple le bœuf, qui inquiètent les producteurs européens.

Les négociations en cours sur d'autres accords, en particulier celui avec les pays du Mercosur, sont également très délicates en ce qui concerne l'agriculture.

Inscription à notre newsletter

NEWSLETTERS

Newsletters

Soyez informé de toute l'actualité de votre secteur en vous inscrivant gratuitement à nos newsletters

MATÉRIELS D'OCCASIONS

Terre-net Occasions

Plusieurs milliers d'annonces de matériels agricoles d'occasion

OFFRES D'EMPLOIS

Jobagri

Trouvez un emploi, recrutez, formez vous : retrouvez toutes les offres de la filière agricole

Réagir à cet article