Eaux et Rivières de Bretagne : « il est temps de changer de braquet »

La condamnation de la France pour n'avoir pas appliqué la directive sur la lutte contre la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole « n'est hélas, ni une surprise, ni une première ! », a déclaré l'association dans un communiqué. Selon elle, elle est « le résultat direct de la faiblesse avec laquelle les gouvernements successifs ont conduit la lutte contre les pollutions diffuses agricoles » et dont l'extension des marées vertes sur une part croissante du littoral est un des « signes les plus visibles ».

Pour le vice-président d'Eau et Rivières de Bretagne, Dominique Avelange, cité dans le communiqué, « il est urgent de changer de braquet si nous voulons éviter de payer des amendes astronomiques ». Estimant que « tous les outils réglementaires, financiers, techniques, existent qui permettent de soutenir et de développer une agriculture respectueuse de l'environnement », l'association considère qu'il « n'y a aucune fatalité à la pollution par les nitrates » mais que « c'est la volonté politique qui manque ».

Elle demande au gouvernement de taxer les engrais chimiques azotés, d'utiliser les aides de la politique agricole commune (Pac) pour encourager les pratiques agricoles à basses fuites d'azote et de renforcer la réglementation dans les zones vulnérables.

La décision de la Cour européenne n'a pas été, à ce stade, assortie de sanctions pécuniaires. « S'il devait y avoir des amendes, (ce serait) au ministère de l'agriculture et à la Fnsea de les payer puisqu'ils sont les cogestionnaires de la politique agricole qui a nitraté nos rivières », conclut l'association environnementale. 

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