Si le ministre de l’agriculture se rend sur le terrain, comme hier à Prunay en Yvelines, pour constater les dégâts des orages et de la grêle sur les cultures et évoquer des solutions d’accompagnement des agriculteurs touchés, la Confédération paysanne estime de son côté que « pour maintenir une agriculture en France, nos politiques doivent changer de logiciel ».
Il s’agit, pour le syndicat, de « s’attaquer réellement aux causes du dérèglement climatique », et de mettre en place un « fonds mutuel et solidaire » en lieu et place de la réforme actuellement en cours de l’assurance récolte. Pour la Conf’, cette dernière présente en effet de nombreux écueils « : insuffisance du financement du dispositif, flambée des tarifs assurantiels face à la multiplication des aléas climatiques, incapacité financière des fermes pluri-sinistrées à payer une cotisation d’assurance, absence d’offre assurantielle dans plusieurs secteurs, inadaptation de la base de calcul des indemnisations (moyenne des rendements des cinq dernières années) ».
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— Conf' Paysanne (@ConfPaysanne) June 9, 2022
??une aide d'urgence plafonnée, dégressive sur les premiers hectares, sans critère de spécialisation et totalement transparente.
??un fonds mutuel et solidaire en lieu et place de la loi #assurance-récolte
Dans l’immédiat, le syndicat demande « une aide d’urgence plafonnée, dégressive sur les premiers hectares, sans critère de spécialisation et totalement transparente » qui serait plus adaptée pour certaines fermes plus petites ou plus diversifiées, explique la Conf’.