Les signes de crise économique au niveau mondial ne manquent pas. Les marchés boursiers affichent une volatilité forte depuis une dizaine de jours, et cela est interprété par certains comme un signe précurseur d’une nouvelle crise.
Le principal risque est la déflation et cela est un phénomène rare qui a des conséquences inédites. En effet, les investisseurs pourraient, dans ces circonstances, déserter l’ensemble des compartiments d’actifs, allant des devises, aux taux d’intérêts, aux marchés actions, sans oublier les matières premières. On le voit, les cours du pétrole ne cessent de perdre du terrain, alors que le contexte géopolitique mondial est des plus incertains.
Le rebond de ces derniers jours sur le marché du blé et du maïs pourrait ainsi n’être que de courte durée, sous réserve de ne pas constater d’incidents climatiques cet hiver. Alors que déflation rime avec démolition, espérons que les bâtisseurs de l’avenir ne vont pas tarder à revenir…
