Cependant, souligne le cabinet Agritel, il est toujours difficile d'estimer la réalité des dégâts dans les champs et surtout de les chiffrer.
Le marché américain a lui aussi redressé la tête et permis aux blés de combler leurs pertes mercredi, probablement en raison des investisseurs en quête de placement selon les analystes.
Ainsi peu avant 13H00 (11h00 GMT) la tonne de blé gagnait un euro à 165,25 euro pour livraison en septembre et 171 euros pour celle de décembre. Un peu plus de 5 000 lots avaient été échangé à ce stade.
Le maïs s'appréciait également de 1,50 euro la tonne, à 174 euros pour livraison en juin et 180,25 pour l'échéance d'août, dans un marché très peu actif (600 lots échangés).
Sur la scène internationale, Agritel signale l'achat par le Maroc de 133 000 tonnes de blé sans spécification d'origine. « L'activité export origine France reste soutenue mais des craintes se font jour face à la situation sociale qui conduit à des grèves et aux difficultés de logistique liées aux intempéries », estime le cabinet.
La société Inter-Courtage souligne par ailleurs plusieurs ventes récentes de maïs par la France, y compris hors de sa zone traditionnelle: ainsi, après avoir chargé un bateau de 40 000 t à Bordeaux vers l'Egypte, ce sont 33 000 t expédiées de La Pallice à destination de la Malaisie. « Il s'agit d'une première depuis au moins l'année 2000 vers cette destination », insiste Inter-Courtage dans sa note quotidienne.
Des exportations de maïs ont également été chargées vers le Ghana et la Corée du Sud ces derniers mois.