« On entend beaucoup de discussions à Chicago sur la météo en Argentine, où persiste un temps sec qui pourrait conduire à une récolte moins abondante qu'initialement prévu», a indiqué Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics. Les cours étaient aussi aidés, selon lui, par la hausse des prix du pétrole, qui a terminé mercredi à New York à son plus haut niveau depuis décembre 2014. Le soja, comme le maïs, sert à produire de l'éthanol incorporé à l'essence.
Le renchérissement des cours de l'or noir n'a en revanche pas suffi à maintenir les prix du maïs à la hausse.
Les cours du blé, en particulier celui côté à Kansas City, ont continué de leur côté à profiter des froides températures qui persistent dans les zones de production de la récolte d'hiver, même si un certain redoux est déjà à l'oeuvre.
La récolte au Kansas est par exemple considérée par le ministère de l'Agriculture (USDA) comme bonne à excellente à seulement 37 % contre 51 % fin novembre.
De façon générale, « les échanges restent tranquilles » car « les agriculteurs limitent leurs ventes en raison du temps froid qui freine les déplacements », a souligné Mike Zuzolo, relevant notamment que les transports par barges sur les rivières sont au ralenti.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars, le contrat le plus actif, a terminé mercredi à 3,5300 dollars, contre 3,5325 dollars mardi.
Le boisseau de blé pour mars, là encore le contrat le plus échangé, a fini à 4,3600 dollars, contre 4,3350 dollars la veille.
Le boisseau de soja pour mars, contrat le plus actif, a terminé à 9,6875 dollars, contre 9,6475 dollars à la précédente clôture.
