Ce dernier avait fortement réévalué à la hausse les rendements du maïs aux Etats-Unis, entraînant un fort recul des cours de cette culture et, à sa suite, du blé. « Il n'y a pas forcément, à part cet aspect psychologique, de raison d'avoir un marché du blé à la baisse », jugeait Alexandre Boy, analyste en chef au cabinet Agritel, pour qui « les fondamentaux restent tendus ».
La situation en Australie, notamment, est toujours scrutée par les opérateurs, en raison de la sécheresse qui sévit à l'Est et du retour du froid sur la côte Ouest.
Vers 15 h (13 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,25 euro sur l'échéance de décembre, à 198 euros, et 1,25 euro également sur celle de mars, à 200,50 euros, pour près de 20 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, regagnait 1,50 euro sur l'échéance de novembre, à 176,50 euros, et 1,25 euro sur celle de janvier, à 179 euros, pour un peu plus de 500 lots échangés.