Le blé a baissé mercredi à la Bourse de Chicago, anticipant la publication d'un rapport sur les ventes à l'étranger et pâtissant de la hausse du dollar.
Par rapport à Chicago, « le blé (coté sur) Euronext a très peu baissé », soulignait Alexandre Boy, analyste en chef du cabinet Agritel. Il estimait que la séance de jeudi ne devrait pas connaître de baisse significative et que le blé ne devrait pas clôturer en dessous du seuil des 200 euros la tonne, niveau où il se trouvait peu avant 13h00 (11h00 GMT) : il perdait 75 centimes d'euro sur l'échéance de décembre à 199,75 euros.
La parité monétaire favorable, les achats de blé par l'Algérie et la Tunisie, représentaient autant de facteurs susceptibles de limiter la baisse, selon Alexandre Boy. Sur l'échéance de mars, le blé reculait de 25 centimes à 203,50 euros. Environ 8 500 lots étaient échangés à ce stade, une activité faible qui s'expliquait par la présence de nombreux opérateurs à la bourse européenne des grains de Rouen. Le maïs, lui, baissait aussi légèrement, suivant le blé. Il perdait 50 centimes d'euro sur l'échéance de novembre à 166,75 euros et 25 centimes sur celle de janvier à 170,25 euros, pour 300 lots échangés.
