L'organisme public a revu à la hausse de 200 000 tonnes les prévisions d'exportation de blé français vers les pays tiers, à 9,7 millions de tonnes (Mt). Les exportations de blé français se sont accélérées ces derniers mois, conséquence directe d'un essoufflement du commerce de blé russe, ce qui a eu pour effet de faire grimper les prix, retombés depuis.
« Il y a un refus d'un bateau de 63 000 tonnes de blé français, officiellement en raison de la présence d'ergot », a rappelé par ailleurs Gautier Maupu, analyste au cabinet Agritel. Interrogé à ce sujet mercredi, en marge d'un conseil spécialisé céréales Franceagrimer, Rémi Haquin a estimé que ce terme de « refus » était excessif et indiqué que les discussions se poursuivaient. Au moment, où les Égyptiens ont acheté ce blé, les cours étaient nettement plus élevés qu'ils ne le sont actuellement, ce qui pourrait expliquer ces discussions.
Peu avant 13h30 (11h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé était proche de l'équilibre, reprenant 25 centimes d'euro sur l'échéance de mai à 188,75 euros, et 25 centimes également sur l'échéance de septembre à 177 euros, pour un peu moins de 5 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était également à l'équilibre, inchangée sur l'échéance de juin à 169,75 euros, et en retrait de 25 centimes d'euro sur l'échéance d'août à 173,50 euros, pour moins de 200 lots échangés.
