La Commission européenne a d'ailleurs révisé à la hausse ses estimations d'exportations de blé tendre vers les pays tiers (hors UE) à 26 millions de tonnes (Mt) contre 24 Mt lors de sa précédente projection, au mois de décembre.
Cela n'empêche pas la Commission de réviser à la hausse son estimation de stocks de fin de campagne, en raison d'une « réduction importante de l'utilisation de blé dans la filière alimentation du bétail », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée vendredi.
Côté maïs, les États-Unis ont annoncé une nouvelle vente importante de maïs à la Chine. Mais la cadence de ces derniers mois ne pourra plus durer bien longtemps, « compte tenu des disponibilités affichées dans les bilans » américains en maïs, a souligné Agritel.
Les opérateurs internationaux, qui ont participé au rassemblement - virtuel cette année pour cause de pandémie - du Paris grain day, ont néanmoins affiché un sentiment « plutôt haussier », lors de la traditionnelle consultation lancée par Agritel, organisateur de l'événement, et ce malgré les niveaux de prix déjà atteints.
Peu avant 13h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 25 centimes sur l'échéance de mars à 230 euros, et de 25 centimes également sur l'échéance de mai à 224,50 euros, pour un peu plus de 18 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 25 centimes sur l'échéance de mars à 216 euros, et de 50 centimes sur l'échéance de juin à 211,50 euros, pour un peu moins de 600 lots échangés.