Le « manque de dynamisme à l'export » du blé français, est la principale cause d'un « effritement des cours », a estimé le cabinet Agritel dans une note publiée lundi. Ce ralentissement des exportations a conduit à la révision à la hausse des stocks de blé français à 2,7 millions de tonnes par FranceAgriMer, la semaine dernière, pour la fin de la campagne commerciale en cours. Le blé français est également concurrencé par les blés d'origine balte et de l'est de l'Europe, en témoigne le dernier appel d'offres de l'Égypte remporté par la Roumanie.Par ailleurs, le blé américain, qui avait bien tiré les cours, ces derniers temps, a cédé du terrain à Chicago, après des pluies bénéfiques pour les principales régions de production de blé d'hiver.
En France, le baromètre CéréObs de FranceAgriMer maintient les conditions de culture du blé « bonnes » à « très bonnes » au très haut niveau de 88 %, un ratio inchangé par rapport à la semaine précédente, très supérieur à l'an passé à la même période (63 %). Les semis d'orge de printemps battent leur plein, réalisés à hauteur de 90 % en fin de semaine dernière contre 51 % au 8 mars.
Vers 13h00 (12h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,50 euro sur l'échéance de mai à 221,75 euros et était inchangée sur l'échéance de septembre à 199,25 euros, pour plus de 16 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 1,25 euro sur l'échéance de juin à 214,25 euros, et de 1,75 euro sur l'échéance d'août à 212,50 euros, pour moins de 350 lots échangés.