Cette dernière a encore acheté jeudi près de 700 000 tonnes de maïs aux États-Unis : « ce sont ainsi plus de 3 millions de tonnes en trois jours qui viennent d'être contractualisées », a souligné le cabinet Agritel dans une note. « Le gouvernement chinois a annoncé vouloir œuvrer pour diminuer l'utilisation du maïs et du soja dans l'alimentation du bétail. Cela reste à concrétiser », a ajouté Agritel.
Concernant le blé, d'un point de vue climatique, les conditions demeurent favorables en Ukraine, « mais le doute subsiste encore » sur l'état des cultures dans le centre de la Russie, à la sortie de l'hiver. En France, le baromètre CéréObs de FranceAgriMer fait état de 87 % de blé cultivé dans des conditions bonnes à très bonnes, soit un point de moins que la semaine dernière, mais un indice toujours largement supérieur à l'an dernier à même époque (63 %).
Vers 12h45 (11h45 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 25 centimes sur l'échéance de mai à 220,25 euros, et de 25 centimes également sur l'échéance de septembre à 197 euros, pour environ 6 600 lots échangés. La tonne de maïs, elle, progressait de 50 centimes sur l'échéance de juin à 216 euros, et de 50 centimes également sur l'échéance d'août à 215 euros, pour environ 120 lots échangés.