Elles ont connu mardi un net repli des cours, tous produits confondus, « à la faveur de précipitations constatées sur l'ouest de la Corn Belt » aux États-Unis et dans le sud du Canada, a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée mercredi. « Nous restons donc en plein weather market (fluctuations de marché en fonction de la météo) avec à la clé tout son lot d'incertitudes », a conclu Agritel.
Mercredi, en pré-séance, le blé repartait en nette hausse à la Bourse de Chicago. Ce repli des cours, mardi, a été mis à profit par l'Algérie pour lancer un nouvel appel d'offres, en vue de chargements au mois d'août. À l'image de l'Algérie, après l'achat par l'Égypte lundi de 180 000 tonnes de blé roumain et de 60 000 tonnes de blé russe, les acheteurs internationaux mettent à profit le repli des cours depuis la fin de la semaine dernière pour se repositionner, comme la Turquie, qui a lancé un appel d'offres pour près de 400 000 tonnes de blé meunier.
Peu avant 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de deux euros, tant sur l'échéance de septembre à 200,25 euros que sur celle de décembre à 202 euros, pour un peu moins de 18 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 3,50 euros sur l'échéance d'août à 237 euros, et d'un euro sur l'échéance de novembre à 197 euros, pour près de 450 lots échangés.