« Le marché souffle un peu sans que cela remette en cause la tendance » à la hausse, indique à l'AFP Gautier Le Molgat, du cabinet Agritel (Argus Media France). « En France, il y a une vraie question qui est de savoir quand les récoltes, interrompues par la pluie, vont pouvoir reprendre. Un tiers des surfaces de blé tendre sont encore à récolter, notamment dans le nord et le nord-ouest du pays », précise-t-il.
Vers 14h45 (12h45 GMT), le blé perdait 1 euro à 228,50 euros la tonne sur l'échéance de septembre et cédait 0,75 centimes à 231,75 euros sur celle de décembre, dans un volume de 10 800 lots échangés. Les cours du maïs cédaient 1 euro à 212,50 euros la tonne sur l'échéance novembre 2021 et 1 euro également sur l'échéance de janvier 2022 à 213,00 euros, dans un volume de quelque 3 200 lots échangés.
Cette semaine, les opérateurs ont les yeux tournés vers le rapport mensuel américain Wasde sur la production et les stocks mondiaux des principaux produits agricoles, qui sera publié jeudi. « Celui-ci devrait corriger les estimations de production de maïs au Brésil sous les 90 millions de tonnes et réviser également nettement la production de blé en Russie, encore estimée à 85 millions de tonnes dans le dernier rapport », selon Agritel.
