Après une séance de consolidation vendredi sur les marchés, notamment à Chicago, où les fonds ont procédé à des prises de profits, les offices publics de plusieurs pays en ont logiquement profité pour revenir aux achats. C'est notamment le cas de l'Égypte et de l'Algérie : l' Égypte a lancé un appel d'offres pour du blé pour le mois d'octobre prochain.
SUNSEEDMAN/Ankara, 30 Aug 2021: Egypt's GASC Wheat tender line-ups are as enclosed. The finals will be also shared upon availability. pic.twitter.com/7JhRHSssEb
— VEYSEL KAYA (@SUNSEEDMAN) August 30, 2021
L'Algérie a également lancé un appel d'offres pour du blé meunier, pour des chargements en octobre, tout comme le Pakistan qui a lancé un appel d'offres pour 550 000 tonnes de blé : « les acheteurs se repositionnent donc dans un contexte de marché qui reste tendu, avec une offre mondiale qui se restreint suite aux différents incidents climatiques », a commenté le cabinet Agritel dans une note publiée lundi.
Par ailleurs, l'organisme statistique canadien Statcan doit livrer lundi un rapport sur son estimation de production de blé et de canola pour le Canada. Le rapport risque d'animer les marchés, compte tenu des terribles sécheresses qui ont touché le pays cet été.
En France, la moisson des blés touche à sa fin, avec 96 % des blés tendres récoltés et 100 % des orges de printemps au 23 août, selon le rapport hebdomadaire de FranceAgriMer. S'agissant du maïs, l'organisme estime que 91 % des cultures se font des conditions bonnes à très bonnes, comme la semaine précédente.
Peu avant 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 2,50 euros sur l'échéance de septembre à 252,50 euros, et de 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 248,50 euros, pour environ 7 500 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, reculait d'un euro, tant sur l'échéance de novembre à 220,25 euros, que sur celle de janvier à 222,50 euros, pour un peu plus de 200 lots échangés.
