Les céréales européennes restaient sous pression ce mercredi à la mi-séance, principalement sous l’effet d’un renforcement de la parité eurodollar, ce qui vient peser mécaniquement sur l’ensemble des matières premières libellées en euro.
L’annonce par le FMI d’une croissance mondiale nettement en dessous des premières projections cette année (+3,6 %) a également été de nature à peser sur l’ensemble des marchés internationaux.
La tendance reste toutefois sous haute tension face aux risques de production et à l’arrêt des exportations maritimes en Ukraine.
Le climat outre-Atlantique est en outre encore sous haute surveillance avec d’importantes précipitations en fin de semaine qui risquent à nouveau de retarder les travaux de semis dans la Corn Belt. À l’inverse, les blés d’hiver du Midwest devraient en grande partie continuer de souffrir d’un climat sec à court terme.
Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance septembre 2022 se relâchait de 0,25 €/t, à 364,75 €/t, tandis que le contrat décembre 2022 se figeait à 359,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 se dégradait de 2,50 €/t, à 329,5 €/t, le terme novembre 2022 baissait de 2,25 €/t, à 314,50 €/t.
