 La demande européenne en colza reste soutenue. (© Terre-net Média) |
Par ailleurs, les huiles végétales entrent dans la composition de certains biocarburants (biodiesel) et leur prix suivent de près la courbe du pétrole. Or, les prix de celui-ci se renchérissaient lundi lors des échanges électroniques en Europe, sur des espoirs d'une reprise de l'économie américaine. Vers 12H00 Gmt (13H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février s'échangeait à 95,41 dollars en hausse de 66 cents par rapport à son cours de clôture vendredi.
Une bonne demande chinoise et la crainte d'une baisse de production de l'Argentine
A la Bourse de Chicago (CBoT), les cours du soja restent soutenus par une bonne demande chinoise et par la crainte d'une baisse de la production de l'Argentine, troisième exportateur mondial, affectée par la sécheresse.
Enfin, en Europe, la demande en colza reste forte de la part des usines de trituration (broyage des graines) qui se heurtent à un manque de disponibilités, suite aux petites récoltes engrangées dans l'UE et en Mer Noire. Lundi à mi-journée, sur l'Euronext, les prix du colza progressaient de 6,50 à 8,25 euros pour des livraisons rapprochées (février 503,75 euros, mai 492,75 euros) dans un petit volume d'affaires de moins de 900 lots échangés en fin de matinée.
Le prix de la graine de tournesol se cherchait encore une direction après la longue coupure due aux fêtes de fin d'année (500 euros/t nominalement sur St-Nazaire). Les prix des produits dérivés du soja importés et libellés en dollars (tourteaux, huiles) demeuraient fermes accompagnant la hausse du pétrole, du soja et du dollar.
Sur marché des changes, le dollar gagnait du terrain face à l'euro lequel se repliait à 1,3308 dollar vers 12H00 Gmt contre 1,3381 dollar vendredi soir.
