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« C'est une question de justice, une question d'équité et une question d'efficacité économique que d'avoir une répercussion immédiate » des coûts de production sur les prix de vente, avait-il ajouté.
Dès le lendemain, Bruno Le Maire a réuni les représentants de la grande distribution pour un état des lieux des prix alimentaires, suite à l'augmentation du cours des matières premières agricoles.
« Des mécanismes (...) totalement anti-économiques »
« Nous avons indiqué nos plus fortes réserves sur l'idée d'aller vers des mécanismes généralisés d'indexation qui nous paraissent totalement anti-économiques », a expliqué M. Creyssel après cette réunion. Les distributeurs et leurs fournisseurs négocient actuellement, dans un contexte tendu, les contrats annuels qui les lieront à partir du 1er mars.
Tandis que les entreprises mettent en avant l'envolée des matières premières pour justifier leurs demandes de hausses, les distributeurs s'érigent en défenseurs du pouvoir d'achat du consommateur. Le délégué général de la Fcd a indiqué, au ministre, que les négociations « seraient bien terminées d'ici le 1er mars » et que les distributeurs prendraient en compte « les évolutions du coût des matières premières dès lors qu'elles étaient justifiées », a-t-il ajouté. Une partie de ces négociations « est achevée », notamment « une majorité d'accords a été conclue avec les Pme, qui représentent 64 % des fournisseurs du commerce », a-t-il souligné.