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« La consommation à destination de l'alimentation animale continue d'être élevée, parce que les prix de la viande sont aussi à des niveaux record et qu'il est donc toujours rentable pour les éleveurs de nourrir leur bétail au maïs », a expliqué Frank Cholly, de Lind-Waldock. De même, la demande destinée à la production d'éthanol reste élevée alors que les prix du agrocarburant se maintiennent à des niveaux inférieurs à ceux de l'essence, gonflés par l'augmentation des cours du pétrole brut. « Jusqu'à ce que l'on arrive à un niveau où ce ne sera plus rentable, le marché va continuer à monter », a conclu M. Cholly.
« Le blé va avoir du mal à suivre le maïs »
A ces considérations s'ajoutaient des inquiétudes sur une météo peu propice, fraîche et humide, à l'approche de la saison des semis, et l'annonce d'une vente à « destination inconnue » d'un volume de 102.000 tonnes, que le marché suppose être à destination de la Chine, a également rapporté Frank Cholly. Les prix du blé ont en revanche reculé, malgré un rapport de l'Usda assez pessimiste sur la qualité du blé d'hiver qui vient juste de sortir de sa période de sommeil. Seuls 37 % des semis de blé d'hiver sont en « bonne à excellente condition », contre 65 % l'année dernière à la même époque. « On a toujours des réserves adéquates au niveau mondial, et on va semer plus de blé au printemps », a noté Frank Cholly. « Le blé va avoir du mal à suivre (l'évolution des prix du) maïs ».
Le boisseau de blé pour livraison en mai a cédé 3,75 cents à 7,8625 dollars.
Le contrat de soja à échéance identique a abandonné 10,75 cents à 13,7325 dollars.
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