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Monnaie refuge, le billet vert était en nette hausse lundi face à un euro sous pression.
Toute augmentation de sa valorisation pénalise les acheteurs munis d'autres devises, ce qui pèse sur les cours des matières premières.
Une crainte de moindre rendements des récoltes
A l'origine du repli de la monnaie unique, les dirigeants des 27 ont entamé Bruxelles un nouveau sommet marqué par une proposition allemande de mise sous tutelle budgétaire de la Grèce, alors que la réunion devait initialement servir à tourner la page de la crise de la dette.
« Le deuxième facteur le plus important (à retenir sur les prix agricoles) est que les prévisions de pluies en Argentine ont été revues à la hausse pour cette semaine », a remarqué M. Nelson. Deuxième exportateur mondial de maïs, l'Argentine est confrontée à un temps très sec depuis le mois de décembre, en raison du phénomène météorologique la Nina, ce qui a entraîné la hausse des cours agricoles, par crainte de moindre rendements des récoltes.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars a fini lundi à 6,3175 dollars, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance mars a fini à 6,4475 dollars, en repli de 2,5 cents.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en mars a terminé à 11,9525 dollars, en recul de 33,25 cents.
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