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Bien que certaines prévisions suggèrent une légère baisse du mercure, « les pluies attendues avec impatience ne sont pas à l'horizon », a indiqué Commerzbank.
De fait, « les prix semblent impossibles à tenir à long terme tant ils évoluent à des niveaux élevés » et pourraient continuer à monter, a-t-elle ajouté.
Les exportations au plus bas en 8 an
Les analystes soulignaient qu'un effritement de la demande semblait inévitable, tant les cours évoluent à des niveaux records. « Les ventes à l'exportation de maïs restent basses, à un piètre niveau », s'est inquiété Barclays. En effet, les ventes américaines de maïs ont continué de reculer lors de la dernière semaine de juin, à 253.000 tonnes contre 372.000 tonnes.
« Les exportations ont plongé à leur plus bas niveau hebdomadaire en huit ans », a souligné Commerzbank, pour qui « cela indique déjà que les prix élevés ne vont pas le rester sans conséquences pour la demande ».
Les opérateurs craignent de manière générale que « la persistance du temps chaud et sec dans le MidWest (...) mette en danger les récoltes et fasse baisser les prévisions de rendement », a noté Barclays. Dans ce contexte, ils vont « surveiller mercredi l'ampleur de la révision des prévisions de l'Usda », le département américain de l'Agriculture qui publie ce jour là son très attendu relevé mensuel sur l'offre et la demande.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet a clôturé lundi à 7,7525 dollars contre 7,4325 dollars vendredi à la clôture.
Le boisseau de blé à même échéance a fini à 8,1027 dollars contre 7,9125 dollars en fin de semaine dernière.
Le contrat sur le boisseau de soja pour livraison en juillet a terminé à 16,6500 dollars contre 16,1975 dollars.
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