« Malgré l'augmentation du broyage au cours de la seconde quinzaine de septembre (par rapport à la même période l'an passé), le volume accumulé depuis le début de la récolte 2015-16 reste quasiment identique à celui enregistré en 2014, à 444,3 millions de tonnes », indique le communiqué d'Unica, principal groupement d'industriels du secteur.
La productivité des plantations, elle, soutenue par un régime de pluie favorable, se présente en hausse de 10 % par rapport à la même date l'an dernier, d'après les chiffres du Centre de Technologie de la Canne à sucre (CTC). « La quantité broyée à ce jour et la quantité de canne à sucre plus abondante vont repousser la date de la fin de la récolte », pronostique Antonio de Padua Rodrigues, le directeur technique de Unica, cité dans le document. D'après lui, les usines de Sao Paulo pourraient même avoir des difficultés à transformer toute la matière première disponible.
Depuis le début de la récolte, le 1er avril, les usines du centre-sud ont produit 23,25 millions de tonnes de sucre (7,28 % de moins que l'an dernier à la même date) et 20,19 milliards de litres d'éthanol, (+ 2,6 %). Les producteurs continuent à accorder leur préférence à cet alcool, qui sert de carburant à la plupart des voitures du pays : 58,4 % de la canne à sucre récoltée cette année lui ont été consacrés.
Le Brésil est le premier producteur et exportateur mondial de sucre et le second producteur d'éthanol après les États-Unis, qui fabriquent ce combustible à partir de maïs.