![]() Difficile d'établir le réel impact des produits phytosanitaires sur la santé. (© Terre-net Média) |
Dans un communiqué, l’Uipp assure prendre acte de cette étude et promet de la passer au crible, mais elle tempère un peu ses conclusions car « les molécules citées ne sont plus autorisées sur le marché car ils ne répondraient plus aux exigences actuelles d’homologation » et que « cette maladie neuro-dégénérative, qui reste méconnue, présente des causes diverses : vieillissement, tabac, terrain génétique… Elle trouve son origine dans une combinaison de risques génétiques et environnementaux. »
L’Uipp souligne l’importance des « bonnes pratiques »
L’Uipp regrette aussi que le critère « respect des bonnes pratiques », absolument essentiel selon elle, ne soit pas pris en compte dans cette étude. Elle rappelle que les produits phytosanitaires « ne sont pas anodins » mais qu’ils font partie des produits chimiques les plus encadrés au niveau réglementaire. « Leur homologation nécessite d’établir un dossier d’évaluation aussi complet que celui des médicaments. Et la procédure d’autorisation de mise sur le marché (Amm) n’est accordée que pour dix ans, détaille le communiqué. C’est ce processus qui garantit la sécurité des utilisateurs dans le cadre du respect des bonnes pratiques : précautions d’emploi et respect des indications. »