Une campagne d'un mois "Non au Tafta", avec également des actions sur le terrain, va débuter pour dénoncer ce « dangereux » traité, a annoncé Philippe Murer, économiste à la tête de ce collectif, lors d'une conférence de presse aux côtés de la présidente du FN Marine Le Pen, dont il est l'assistant parlementaire et conseiller économique.
« Les députés FN se battent pied à pied pour combattre ce traité jugé dangereux », a-t-il affirmé, un traité qui « aligne les normes européennes sur les normes américaines ». « Le collectif veut alerter l'opinion publique sur le danger de ce traité », a renchéri de son côté Eric Richermoz, secrétaire général de ce collectif. Ce dernier a par ailleurs déploré que la mobilisation contre le traité dit Tafta soit plus forte en Allemagne qu'en France, citant une pétition signée par plus « d'un million » de personnes en Allemagne contre « 70.000 » en France.
La présidente du FN a elle aussi déploré que le débat soit « trop faible » en France sur le sujet. « Ce traité l'"Umps" le fait avancer à marche forcée, de manière totalement secrète, nous sommes là pour créer le débat », a-t-elle dit.
Le collectif "Nouvelle Ecologie" a été crée en décembre et compte 200 adhérents dans six départements, a précisé Eric Richermoz. Marine Le Pen a d'ailleurs évoqué sans détails le lancement « de nouveaux collectifs très prochainement » notamment « dans le domaine culturel ».
La question du traité avait été beaucoup discutée lors de la campagne des élections européennes de mai 2014. Interrogée par ailleurs sur la perspective de constituer un groupe parlementaire au Parlement européen, Marine Le Pen a répondu : « Nous avançons. Nous espérons pouvoir apporter une bonne nouvelle d'ici quelques semaines ».
