Au 1er octobre 2015, près de 1 800 agriculteurs se sont engagés depuis février 2015. Voici les principales analyses des fiches publiées sur le site du ministère de l’agriculture. À noter : certaines données n’étaient pas disponibles selon les Régions. Le 5 octobre, un état des lieux des GIEE est prévu au ministère de l’agriculture .
En quelques mois, le nombre de GIEE reconnus en France a bondi de 11 en février 2015 à 116 au 1er octobre. L’Aquitaine est la première région en nombre de GIEE avec 20 reconnaissances regroupant au total 405 agriculteurs. Midi-Pyrénées et le Languedoc Roussillon sont en deuxième position en nombre d’agriculteurs impliqués avec 12 % pour l’une et l’autre des régions. Viennent ensuite la Basse-Normandie, la Lorraine et les Pays de la Loire avec respectivement 7 % et 6 % des agriculteurs impliqués dans un GIEE. Finalement, 60 % des agriculteurs impliqués dans un GIEE sont localisés dans cinq régions : Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Basse-Normandie, Lorraine et Pays de la Loire.
Forte hétérogénéité des GIEE en fonction de leur taille
En nombre de GIEE, le classement n’est pas le même qu’en nombre d’agriculteurs. Ainsi, le Limousin et la Lorraine sont les deux régions regroupant le plus de GIEE après l’Aquitaine avec chacune 10 GIEE à leur actif. Respectivement, ces deux régions ne représentent que 4 % et 7 % des agriculteurs impliqués dans les GIEE.
Cette différence est liée à la grande diversité des GIEE. Le plus gros GIEE identifié regroupe 175 agriculteurs. Il s’agit d’un projet en Aquitaine impliquant 130 viticulteurs, 9 maisons de négoces et 2 caves. Le projet a pour objectif d’innover dans la gouvernance de la filière vin de Bordeaux. Ensuite, une partie des GIEE se partagent entre 10 et 60 agriculteurs. Une autre grosse partie des GIEE compte moins de 10 participants.
Polyculture-élevage et autonomie en intrants
35 GIEE ont déclaré en thématique principale l’autonomie en intrants ou en azote. En deuxième position viennent les projets orientés vers la conservation des sols. La méthanisation agricole occupe tout de même la troisième place.
La majorité des GIEE ont rempli comme productions principales : polyculture-élevage et/ou grandes cultures (environ 70 projets). L’élevage bovins viande et laitier viennent ensuite avec une trentaine de projets. Les productions les moins représentées sont l’arboriculture, l’aviculture et l’élevage porcin.
