Peu avant 12 h 30 (10 h 30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 3,25 euros sur l'échéance de septembre, à 187 euros, et 3 euros sur décembre à 190 euros, dans un marché très actif avec plus de 25 000 lots échangés.
Engagement présidentiel, la sortie d'ici à 2021 du glyphosate - désherbant notamment utilisé dans la culture du blé - ne sera pas à ce stade gravée dans la loi, ont décidé dans la nuit les députés français, malgré des demandes jusqu'au sein de la majorité, le gouvernement voulant d'abord une solution pour les agriculteurs. Il s'agit toutefois d'« un engagement clair » d'Emmanuel Macron, a déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, assurant que « ce sera fait » même si ce n'est pas « inscrit dans la loi ».
Espérant que les députés n'alourdissent « pas trop la barque des agriculteurs », la présidente du puissant syndicat agricole FNSEA, Christiane Lambert, avait plus tôt rappelé à l'AFP que « la profession s'est engagée à réduire l'usage et l'impact des pesticides avec 40 organisations et 4 ministères, via un "contrat de solutions" ».
Les prix du maïs étaient également dopés par le contexte monétaire, et regagnaient 2,50 euros sur l'échéance de juin à 174,75 euros et 1,25 euro sur août à 175 euros, pour un peu plus de 700 lots échangés. L'euro chutait mardi face au dollar, tombant sous les 1,16 dollar à un niveau plus vu depuis juillet 2017, alors que les marchés s'inquiétaient de la crise politique en Italie.