« En outil de travail du sol, j’ai une charrue Kuhn Varimaster 122 que j’ai achetée d’occasion il y a 2 ans, elle date de 2014. J’ai un outil à dents et à disques Labbe-Rotiel Kombx C35 en 3,5 m de 2017. Un Terradisc Pottinger en 3,5 m de 2019, c’est un déchaumeur à disque. Je possède une herse rotative Pottinger Lion 301 en 3 m qui date de 20 ans. J’ai aussi un vieux cultivateur de 15 dents en 3 m, qui doit dater des années 80, la marque m’est inconnue et un rouleau Dal-Bo MiniMax 630 de 2022.
Pour les semoirs, j’en ai un à céréales à disques de chez Sulky et un Tramline SE de 21 rangs en 3 mètres, c’est un simple disque pour l’élément semeur avec une herse derrière de 2005. Un vieux semoir à maïs Monosem avec fertiliseur et micro-granulateur qui doit dater de la fin des années 80 acheté d’occasion en 2010. Un semoir à couvert que je mets sur le Terradisc ou Labbe-rotiel, un Delimbe T8. J’ai aussi un rota Maschio d’1,60 m qui sert pour dépanner. J’ai une herse étrille 12 m de 2001 que j’ai achetée d’occasion en 2024, une marque polonaise.
Concernant la fertilisation organique, j’ai une tonne à lisier Pichon TCI de 10 400 L équipée d’un essieu avec deux buses de précision qui épand sur 12 m. Elle date 1999 mais elle a été reconditionnée par Pichon, elle avait été accidentée par une Cuma. J’ai un épandeur à fumier Pichon M14 de 14 m3 avec des hérissons verticaux, je prends 5 m avec pour être sûr de passer partout. Je l’ai acheté en 2017, il avait un an. Pour la fertilisation minérale, j’ai un épandeur à engrais Vicon Rom avec ouverture électrique en cabine de 2016, il peut épandre jusqu’à 36 m, mais je l’utilise en 18 m.
J’ai un pulvérisateur Spridomat D2 porté de chez Rau Vicon en 18 m et 1100 L de 2008. Pour la fenaison, j’ai une faucheuse Pöttinger Novacat 352 de 2021 en 3,5 m, une faneuse Pöttinger Hit 54 avec quatre toupies de 2005. L’andaineur, c’est un deux toupies portées de chez Pöttinger Top 612 de 2020. Et une presse Case IH RB 465 de 2023.
« Le climat est compliqué en Bretagne »
Pour la partie tracteur, je n'ai que du Case IH. Le plus vieux, c’est un 633 quatre roues motrices de 1991 acheté d’occasion en 2001. Il me sert à racler l’étable, un broyeur à lisier, il sert aussi à faire les bricoles. J’ai un CVX Drive 110 Vestrum de 110 CH acheté neuf en 2021, il me sert à faire les traitements, l’engrais, la pailleuse, l’alimentation et des travaux de manutention, il fait un peu de transport. Un Case IH Cs 120 de 120 CH acheté neuf en 2003, c’est l’ancien tracteur de tête. Il sert à faire les travaux de semis, un peu de travail du sol, herse étrille et transport. Un Case CVX 1190 de 192 ch de 2005 acheté d’occasion en 2017, il me sert à faire les gros travaux comme les épandages, la charrue, les déchaumages et le transport. J’ai un télesco Merlo Multifarmer de 115 ch, 3,3 t à 7 m. Il date de 2019 je l’ai acheté en 2024.
Pour les remorques, j’ai deux Chevance Farmer GV de 15 tonnes à basse pression, j’en ai acheté une neuve en 2008 et l’autre d’occasion en 2023 qui date de 2009. J’ai une vieille Rolland BH8 de 8 tonnes qui me sert à faire les petits travaux, les bricoles, elle date de 1978. Une Kervran des années 70 qui me sert à stocker les semences pour le triage. J’ai un plateau à paille Chevance RCPF 90 de 9 m de 2011. J’ai une batteuse New Holland TX 36 de 1991 achetée d’occasion en 2022.
Pour la partie élevage, j’ai une pailleuse Lucas G Raptor M avec distributeur mécanique sur pailleuse de 2002. Un robot de traite DeLaval VMS de 2012. J’ai aussi une enrubanneuse Kverneland 75-56 des années 90 que j’ai achetée en 2012 et une pince à enrubanné pour pouvoir manipuler les enrubannés. Pour l’alimentation, c’était en accès libre pour les vaches.
Tout est en propriété sauf l’enrubanneuse Kverneland que j’ai pris en copropriété. Je préfère avoir tout le matériel pour intervenir quand j’ai besoin par rapport au climat qui est compliqué en Bretagne. Je fais attention à mon matériel pour qu’il puisse durer dans le temps.
« Mes charges de mécanisation sont à un peu près à 44 % »
J’ai recours à l’ETA juste pour la récolte de maïs en ensilage ou en grains. Je n’ai pas assez de surface pour posséder le matériel pour cette récolte et cela me fait gagner du temps. Je fais un peu de prestation, des échanges de travaux, de l’entraide, c’est rare que ce soit monnayé. Tous les gens du coin fonctionnent comme ça.
Mes charges de mécanisation sont à un peu près à 44 %, avec le GNR entre 7 et 10 %, le matériel à 25 % et l’entretien avec les pièces d’usure sont à plus ou moins 10 %. Ça évolué en continu, cela a augmenté durant la période Covid avec le prix des pièces et les réparations. Le matériel devient de plus en plus cher.
Les technologies, les normes antipollution ainsi que le Covid ont fait grimper la facture. Les matériels récents tombent en panne plus souvent, par exemple sur un tracteur pour éliminer les suies dans le filtre, il faut le regénérer pendant 1 heure dans la cour. Il brûle du gasoil pour rien, car il ne peut pas avancer ni utiliser l’hydraulique.
Je fais durer le matériel en faisant l’entretien et les réparations au maximum. Quand cela est hors de portée de mes compétences, j’envoie en concession. Je préfère rester avec du matériel simple qui est source de moins pannes. Je préfère attendre pour avoir quelque chose de plus fiable, plus facile d'utilisation et moins cher avec des normes de sécurité et de pollution plus simples et moins contraignantes durant les travaux. »