« On se prête nos tracteurs avec mon voisin selon les besoins »

Alain Cousin agriculteur machinisme
Les charges de mécanisation représentent 50 % des charges globales d'Alain Cousin. (©Lubin Primois)

« Au niveau du matériel, je travaille avec un voisin qui a à peu près la même surface que moi. Cette entraide a commencé avec l’achat d’une moissonneuse-batteuse Claas en copropriété et elle s’est développée au fur et à mesure. Au niveau des semis, je possède une charrue et mon voisin a un semoir Kuhn. Nous possédons un pulvérisateur John Deere en commun.

Nous avons chacun nos tracteurs mais on se les prête selon les besoins. Mon voisin a plus de budget que moi et, pour des raisons fiscales, il renouvelle ses tracteurs plus régulièrement. Actuellement, il a 2 tracteurs John Deere, un 6125R et un 6R120. De mon côté, je possède 3 tracteurs, un Renault Ares 620 et 2 Renault Ares 816, achetés d’occasion pour des raisons financières, ainsi qu’un Merlo, une benne de 18 m³, une mélangeuse automotrice et un semoir Monosem pour les betteraves.

J’ai investi récemment dans un semoir à dents Horsch CO6 en 6 m pour améliorer le semis direct. J’exerce cette pratique depuis cinq ans pour mieux respecter mes sols, faire travailler le sol par les racines et réduire mes charges de carburant. J’ai fait ce choix de grande largeur pour avoir un meilleur débit de chantier.

« Une légère baisse grâce au semis direct »

Je fais partie d’une Cuma créée en 2005, pour un déchaumeur à disques, des outils de fenaison, un semoir pour le maïs ou encore un épandeur à fumier. Pour le lisier, j’ai récemment acheté une tonne Pichon de 18 m³ afin d’être plus autonome dans les chantiers et essayer d’apporter du lisier sur les blés au printemps.

Je fais appel à une ETA pour la récolte du maïs, du fourrage et pour l’arrachage des betteraves. Pour le lin, je collabore avec une Cuma locale équipée de matériel spécifique en marque Depoortere, et je fais de l’entraide avec deux voisins pour l’enroulage avec deux enrouleurs Maschio-Gaspardo.

Les charges de mécanisation représentent 50 % de mes charges globales, en grande partie à cause du GNR lié à l’élevage malgré une légère baisse grâce au semis direct. J’essaie de réparer moi-même mon matériel mais le manque de temps m’amène parfois à passer par le concessionnaire. Acheter neuf est souvent un frein : une simple benne sans trop d’options atteint déjà un prix conséquent.

Ce qui impacte mes charges est aussi l’augmentation du taux horaire et le prix des pièces comme je passe souvent chez le concessionnaire. Avec l’occasion, les frais d’entretien sont plus fréquents, même si les coûts d’achat restent moindres ».

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