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S’engager dans une démarche bas-carbone : pour quels débouchés ?

S’engager dans une démarche bas-carbone : pour quels débouchés ?

Ça chauffe ! Adopté lors de la COP21, l'accord de Paris vise à limiter le réchauffement climatique à + 2°C au maximum d'ici à la fin du XXIe siècle. Maillon essentiel de la stratégie nationale bas-carbone, l’agriculture doit s’adapter : responsable de 20 % des émissions de gaz à effets de serre (GES) dans le monde, celle-ci doit trouver le moyen d’en émettre moins, tout en activant la fonction de puits de carbone qui la rend unique : les sols agricoles peuvent stocker le carbone atmosphérique.

Pas (encore) d’obligation réglementaire

Si cette feuille de route ne relève encore d’aucune obligation, « cela devrait arriver, c’est une volonté politique forte au niveau européen, même s’il n’y a pour le moment encore rien d’officiel ni d’acté », indique Edouard Lanckriet, directeur de la stratégie carbone chez Bioline Solutions. Or, les leviers à mettre en place au niveau de l'exploitation agricole ont un coût. Il faut valoriser ces efforts. Pour cela, l'exploitant peut se positionner sur deux marchés : la vente de crédits carbone sur le marché de la compensation ou la valorisation en filière.

Visionner la vidéo complète “S’engager dans une stratégie bas carbone, de la coopérative aux filières : pourquoi et comment ?”, une table ronde du groupe Bioline by InVivo

Au-delà de l’enjeu climatique, la mise en œuvre de pratiques “certifiées vertueuses” suscite aussi l’intérêt de l’agro-industrie et des pétroliers, sensibles à la demande des consommateurs. Sur la base d’un bilan-carbone réalisé à l'échelle de l'exploitation agricole ou d’une culture, des partenariats peuvent être mis en place entre agriculteurs et agro-industriels pour valoriser les efforts de réduction ou et/ou de stockage mesurés.

Valoriser la décarbonation apportée à l’aval de la filière

Créée cette année avec l’appui du groupe InVivo, l’entreprise Grafite a ainsi pour mission de commercialiser des matières premières bas-carbone. « On touche les biocarburants mais aussi, et de plus en plus, les entreprises qui ont des obligations de réduction sur les marchés volontaires, c’est-à-dire celles qui se sont engagées publiquement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre tel que dans le schéma SBTi », détaille son co-fondateur, Clément Perez.

Visionner la vidéo complète “Valoriser les pratiques bas carbone de l’agriculteur : quels outils ? quels marchés ?”, une table ronde du groupe Bioline by InVivo

« En tant que négoce, notre rôle est de valoriser la décarbonation apportée à l’aval de la filière, ajoute Philippe Vincent, directeur des filières chez Soufflet agriculture. Nous disposons déjà d’itinéraires spécifiques sur le blé et l’orge brassicole. Il reste cependant beaucoup de travail pour acquérir des références et mettre en place des calculateurs permettant de rémunérer la production agricole sur sa valeur carbone, comme on le fait actuellement sur la protéine ou les biocarburants. »

Visionner la vidéo complète “Une agriculture bas carbone et productive : quelles solutions ?”, une table ronde du groupe Bioline by InVivo

Lorsqu’elles existent, les méthodes de calculs conformes au Label Bas Carbone impliquent en effet de nombreux paramètres et données d’entrée. « Notre outil Carbon Extract permet de s’affranchir de cette complexité, en cela qu’il automatise et calcule instantanément le bilan carbone, affirme Elisa Mitko, consultante senior agricultures durables chez Agrosolutions, filiale du groupe. Son utilisation permet de comptabiliser les crédits carbone générés à l'échelle de l'exploitation agricole. Il est plutôt destiné au marché des crédits carbone, mais peut être utilisé dans une démarche plus globale, notamment pour les démarches de conformité aux standards internationaux de type SBTi. » On pense aux MAEc, Mesures Agro-Environnementales et climatiques, par exemple.

Des outils de bilan carbone pour s’auto-diagnostiquer

Développé en partenariat avec l’éditeur de logiciels SMAG, CarbonTester permet quant à lui de réaliser, en ligne, un diagnostic simplifié. En quinze minutes environ, la plateforme fournit le bilan net de l'exploitation à date, ainsi que le potentiel de crédits carbone par rapport aux leviers du référentiel Label Bas Carbone “grandes cultures” : gestion des couverts d’interculture, de la fertilisation azotée ou encore travail du sol, pour ne citer que les trois principaux.

Visionner la vidéo complète “Réduire l'empreinte carbone des grandes cultures, une table ronde du groupe Bioline by  InVivo

 

Article réalisé par Terre-net Factory et proposé par Bioline.

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