BG : « Autrement dit, Macron sait bien ce qu'il faut dire pour nous caresser dans le sens du poil... Réussira, réussira pas ? »
Tlecomte : « De grandes idées mais quand il faudra les mettre en place, on nous dira : on ne peut pas car il y a distorsion de concurrence et Bruxelles dit non ! Ils n'ont qu'à aller au Sima à Villepinte après avoir été à la porte de Versailles et ils verront, l'ambiance n'est pas la même qu'à Paris avec les citadins. »
Moi-même : « Des mots, toujours des mots. Nous, agriculteurs, sommes les derniers des derniers pour ses gens là. Ils nous proposent de nous regarder le nombril sans aucune ambition. Tel était le dogme de Le Foll, tel est celui de Montebourg, rien en sommes de nouveau. On a vu ce que donnait Le Foll. Montebourg ci nous propose cinq ans de galère supplémentaire. »
Temeos : « Encore un (Montebourg, NDLR) qui parle sans connaître le sujet. C'est vrai que cette année, on a gagné des sommes Foll ! Il faudrait que tous les pays aussi baissent leur production. »
BG : « Produire moins pour gagner plus... Ça veut dire que cette année, nous allons être très riches ? »
Math : « On peut même ne plus produire du tout et toucher le RSA ! »
Tlecomte : « Et une c... de plus ! Sur quelle planète vivent nos hommes politiques ? Qu'ils ils viennent appliquer leur idées utopistes sur le terrain avec leur argent ! »
Jovébosé : « Montebourg, tu nous "montes des bourres" (faire des fausses promesses, NDLR) pour avoir nos votes... »
Texas : « Des contrats de filières. On voit ce que ça donne avec nos grosses coops incapables de se faire respecter par les distributeurs. Dans ma commune, il y a un transformateur de porc qui était en difficulté. Il y a cinq ans, le nouveau directeur a arrêté de produire à perte et a imposé ses prix. Et aujourd'hui, l'entreprise va très bien. »
Moi-même : « Ils ne se soucient que d'eux-mêmes. Le reste, ils s'en moquent. Ils veulent notre mort qui est déjà programmée. Avec ses incapables, pas d'investissements, pas d'embauches, etc. ! »
BG : « Encore une fois, tous ceux qui envisagent des réformes agricoles au niveau européen comme quelque chose d'acquis à leur cause de candidats à l'élection présidentielle de 2017, semblent oublier que nous ne sommes plus dupes du fait qu'une fois élus, ils viendront nous renifler les pieds en pleurnichant qu'ils avaient bien promis mais que malheureusement, ils ne sont pas les seuls à pouvoir décider... »
« L'impasse de la politique politicienne »
Isidore : « Quel tête de guignol, celui-là (Peillon, NDLR) ! Il veut sauver l'agriculture avec son programme à deux euros alors qu'il a fait un bide avec ses rythmes scolaires. »
Tlecomte : « "Technique naturelle de rotation des cultures ? Ça veut dire quoi ? Encore une idée de politique qui n'a jamais mis les pieds à la campagne. Ah si, aux Champs-Élysées à Paris ! »
Moi-même : « Les bisounours en action. En action, faut pas exagérer ! »
Mono : « François de Rugy veut se mobiliser pour la cause animale. Et la cause humaine, avec un suicide par jour, il en fait quoi ?
Gibero : « Jean-Luc Bennahmias "dénonce l'impasse de l'agriculture industrielle". Moi, je dénonce l'impasse de la politique politicienne. »
Moi-même : « Je vois deux fautifs à la "politique agricole industrielle": le consommateur, qui veut des prix toujours plus bas et les coopératives, qui obéissent à la demande des supermarchés de faire des produits industriels. Les agriculteurs ne font que subir les lubies des consommateurs. »
« Il est loin le temps de ceux qui ont porté les valeurs humaines et humanistes »
Tlecomte : « Encore un bobo qui ne connaît rien à l'agriculture ! Que ce M. Bennahmias vienne me dire ce qu'il faut faire et qu'il bouche mon trou en banque avec ses idées d'utopiste ! »
Gibero : « Le meilleur candidat de la gauche qu'on pourrait avoir n'est pas encore né et sa mère est morte... »
BG : « Effectivement, c'est sans espoir. Toutefois, dans les autres partis, certains auraient mieux fait de ne pas naître. »
Paysan 89 : « Si les paysans comptent sur les politiques pour les défendre, ils se bercent d'illusions, comme depuis 40 ans. Les politiques n'ont, comme les syndicalistes, que leur propre ambition à défendre. Tous ces nantis des revenus, des carrières... Personne n'est prêt à s'investir pour le bien commun sans espérer en tirer un bénéfice personnel. Il est loin le temps de ceux qui ont porté les valeurs humaines et humanistes. La société actuelle, individualiste, égoïste et véhiculant des intérêts superficiels, s'enfonce dans la médiocrité et la bassesse. Il faut que les paysans cassent tous ces codes, retrouvent ce qui a fait leurs valeurs pendant des siècles et se prennent en main, sinon ils disparaîtront.Du courage, de la sueur, des larmes et peut-être qu'il sortira quelque chose de bon et de beau de cette fange et de ses faire-valoir. »