Il faut mieux prendre en compte la toxicité chronique (Anses)

Actuellement, « pour chaque demande d'autorisation de mise sur le marché d'un produit phytopharmaceutique, un ensemble de données sur la toxicité pour les abeilles doit être fourni », explique l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, dans un communiqué. Des études portant sur la toxicité aiguë, mais aussi la toxicité chronique des abeilles et des larves sont requises. Mais « des valeurs seuils réglementaires existent uniquement pour les effets aigüs pour les abeilles », souligne l'Anses dans un avis. « Il faut protéger les pollinisateurs et en premier lieu les abeilles », a rappelé Caroline Semaille, directrice générale déléguée en charge des produits réglementés à l'Anses, à l'AFP. « Si on veut vraiment protéger les pollinisateurs, il faut à la fois évaluer si les produits ont une toxicité aiguë mais aussi chronique et sur le développement larvaire », a-t-elle poursuivi, mais « il nous manque les seuils réglementaires. » L'Anses estime nécessaire de « fixer des valeurs seuils réglementaires au niveau européen afin d'harmoniser les critères relatifs à la décision de mise sur le marché des produits » et de s'appuyer sur les recommandations de l'Efsa, l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Le Parlement européen s'est opposé récemment aux méthodes d'évaluation des produits phytopharmaceutiques recommandées par la Commission qu'il a jugées insuffisantes, notamment car elles ne prennent pas en compte la toxicité chronique pour les abeilles.

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