Il s'exprimait lors d'une visite à Lichtenegg, au sud de Vienne, à l'occasion d'une réunion ministérielle de l'UE organisée en Autriche.
« Nous voulons en Belgique mettre tout en œuvre pour que la filière porc ne soit pas touchée. J'ai donc demandé à mon agence de sécurité alimentaire de prendre des dispositions, qui visent à l'abattage de l'ensemble des porcs domestiques situés dans la zone affectée. C'est une zone finalement peu peuplée en termes de porcs domestiques : il y a là 4 000 porcs domestiques pour 6 millions de porcs en Belgique. Donc il faut que nous prenions les mesures utiles avec le concours et le soutien de la Commission européenne, qui s'est engagée à reconnaître la mesure à caractère sanitaire, ce qui nous permettra de soutenir davantage ces éleveurs qui vivent une véritable catastrophe. Aujourd'hui la filière porc en Belgique est complètement saine. Il n'y a aucun élément qui mettrait en avant le fait que le porc soit contaminé. On est uniquement dans un cas où c'est le sanglier qui est atteint. »
« La Commission européenne (...) va financer 50 % de la mesure. C'est vrai que c'est inédit en Europe, une disposition telle que celle que nous prenons : l'élimination de porcs sains. Nous travaillons main dans la main avec la Commission européenne sur ce sujet, mais également avec l'ensemble des États voisins. Les agences de sécurité alimentaires travaillent en pleine transparence avec échange d'informations. Nous avons mis en place dans le cadre du Fipronil (la crise des œufs contaminés de l'été 2017, ndlr) des agents de liaison : ce sont nos chefs vétérinaires qui communiquent sur tous les éléments du dossier. Nous voulons (...) que les pays voisins puissent disposer de l'ensemble des informations qui leur sont utiles. Je pense que ça se passe bien. »