« Ce sera le grand combat de cette élection : il faudra faire en sorte que l'Europe vienne soutenir ceux qui travaillent dans notre pays, ceux qui produisent ce qui est nécessaire à la vie et qu'on empêche de vivre de leur travail d'une manière décente », a expliqué l'eurodéputé LR et candidat aux élections du 9 juin.
Au Parlement européen, « nous n'avons cessé de nous battre en tirant le signal d'alarme depuis 2020 » et « nous continuerons ce combat » pour que « les citoyens français puissent garder leur droit à la sécurité alimentaire », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse au Sénat.
François-Xavier Bellamy se rendait ensuite auprès d'agriculteurs à la frontière de l'Oise et de l'Aisne, aux côtés du chef de file des députés LR Olivier Marleix, alors que la grogne agricole s'amplifiait avec plusieurs barrages routiers dans le pays.
Egalement présente au Sénat mercredi, l'eurodéputée LR Anne Sander a de son côté assuré que « contrairement au Rassemblement national », la droite européenne du Parti populaire européen (PPE) a « construit une autre majorité, est allée chercher des voix et des alliés ».
Le président des sénateurs LR Bruno Retailleau a lui dénoncé « l'escroquerie et la tartufferie de la macronie » sur le sujet agricole : « Vous ne pouvez pas vous dire en France les meilleurs amis des agriculteurs tout en faisant tout ce qui peut les détruire au niveau européen », a ajouté le sénateur de Vendée.
Il a annoncé le dépôt mercredi au Sénat, à majorité de droite, d'une proposition de loi tendant à répondre à la crise agricole, 42 mesures issues notamment d'un précédent texte pour un « choc de compétitivité de la Ferme France » adopté à la chambre haute mais jamais inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale.
