La profession s'inquiète des « attaques inédites » de mildiou sur le vignoble

« Si tout le vignoble est concerné, il existe une grande hétérogénéité des situations avec des pertes pouvant aller de quelques pourcentages à plus de 50 % », précise le CIVC, qui ajoute à ces pertes « 30 % dus au gel du printemps ». « Les milliers d'hectares de la Vallée de la Marne ainsi que quelques secteurs de l'Aube sont particulièrement touchés par ce champignon qui aime l'humidité et la chaleur », confirme Maxime Toubart, président du Syndicat général des vignerons (SGV) et co-président du CIVC.

« En deux mois, il a plu 300 millimètres d'eau. C'est énorme surtout quand la vigne a besoin de soleil pour mûrir ! » explique-t-il. « Dans la Marne, les secteurs du Sézannais, de la Côte des Blancs et d'une partie de la Montagne de Reims sont pour le moment épargnés ». « Mais la maladie gagne du terrain », relève Maxime Toubart qui fait remonter à 2012 la dernière grande attaque de mildiou sur le vignoble champenois.

Certains vignerons ne pourront pas atteindre le rendement de 10 000 kg à l'hectare décidé le 21 juillet dernier par l'inter-profession regroupant vignerons et maisons de champagne. « Mais il reste encore la réserve interprofessionnelle, soit 7 600 kilos à l'hectare pour ceux qui en ont le plus. Elle joue le rôle d'amortisseur de crise », souligne Maxime Toubart. « Et nous avons des stocks qui permettent aussi de répondre au marché ». « Le mildiou a une incidence sur le potentiel de la récolte mais pas sur la qualité. Un beau millésime est encore possible », insiste le président du SGV.

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