Dans son intervention lundi 23 mars à 20 h, le premier ministre Édouard Philippe a précisé et renforcé certaines mesures destinées à freiner la propagation du Covid-19 en France. Il a ainsi annoncé la fermeture des marchés de plein vent, comme l’avait préconisé la veille le Conseil d’État.
Nous avons pris la décision de fermer les marchés ouverts. Il sera permis aux préfets, sur avis des maires, de déroger à cette interdiction. #COVID19 #Le20H pic.twitter.com/04FIna1260
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) March 23, 2020
Une décision inquiétante pour les agriculteurs, qui la redoutaient, même si Didier Guillaume a plusieurs fois réaffirmé sa volonté de maintenir ouverts ces lieux de commercialisation et d'approvisionnement alimentaire. La Confédération paysanne, ou encore la FNSEA, avaient ainsi demandé le maintien de ces marchés tout en respectant des mesures de sécurité.
Le CP de la @Conf sur les marchés de plein vent au temps du #Coronavirus
— Conf' Paysanne (@ConfPaysanne) March 23, 2020
Il est important d’adapter les consignes de sécurité à chaque situation localement.
Il faut maintenir les points d'approvisionnement de nourriture.
?? https://t.co/bZmuJNZzsC pic.twitter.com/5uc9wjEjMY
Le Premier ministre a cependant indiqué que des dérogations pourraient être demandées par les préfets pour permettre à certains marchés de se tenir. Réagissant juste après les annonces, sur RMC, la présidente de la FNSEA a de son côté expliqué que le syndicat allait « mettre en place des guides de bonnes pratiques pour que toutes les conditions soient respectées », et que les dérogations puissent être demandées et obtenues.
[#COVID?19] « Nous ne capitulons pas, @EPhilippePM a annoncé que les marchés étaient reouvrables sous condition. Nous allons mettre en place des guide de bonnes pratiques pr que ttes les conditions soient respectées. Il est vital pr les #agris ???? de les maintenir » sur @RMCinfo pic.twitter.com/TUyM67Na8M
— La FNSEA (@FNSEA) March 23, 2020