« Ségolène Royal a pris ses responsabilités dans une situation tendue pour qu'il y ait un rapport, et la suite logique de ce rapport est l'abandon de ce projet. Nous souhaitons qu'elle puisse trouver les voies d'une solution acceptable sur le terrain sur ce sujet », a-t-il déclaré à la presse dans les couloirs de l'Assemblée.
Cet élu de Loire-Atlantique a aussi jugé qu'« on ne peut pas vivre sous la menace d'organisations comme la Fnsea, dont le président a tenu des propos scandaleux et irresponsables en parlant de "djihadistes verts" alors que les djihadistes sont des gens en guerre, qui égorgent des gens de leur pays ou des étrangers pour des raisons religieuses ».
Et « la menace proférée d'organiser une contre-manifestation avec, paraît-il, des milliers d'agriculteurs, est scandaleuse, quand on connaît les pratiques récurrentes d'utilisation de la violence de la part de la Fnsea, encore récemment une sous-préfecture incendiée et un centre des impôts ».
« Nous appelons chacun à la responsabilité, et en particulier les responsables politiques et syndicaux. Nous avons tous à prendre notre part pour sortir de ces situations tendues et violentes », a conclu le coprésident des députés écologistes.
