Annoncées le 30 mars dernier à Savines-le-Lac par Emmanuel Macron, les grandes lignes du plan Eau répondent en partie aux attentes des organisations professionnelles agricoles (FNSEA, Jeunes Agriculteurs, Chambres d’agriculture, Coopération agricole et Irrigants de France), qui saluent notamment « la stabilisation des prélèvements au global pour l’agriculture ».
Dans un communiqué diffusé le 4 avril, les organisations se satisfont également de « l’appui financier à la recherche et l’innovation, la remobilisation et modernisation des ouvrages existants, le développement de nouveaux projets de stockage, la valorisation des eaux non conventionnelles en agriculture et dans l’industrie agroalimentaire et l’accompagnement des agriculteurs pour une adaptation face aux évolutions du climat ».
??[CP] Plan Eau : l’agriculture et l’agroalimentaire prêts à s’engager pour une gestion collective
— Irrigants de France (@Irrigants_Fr) April 4, 2023
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Pour autant, elles s’inquiètent du « mur administratif » qui pourrait limiter les autorisations de prélèvement dans les zones en tension, mais également empêcher le développement d’infrastructures de stockage ou de la réutilisation des eaux usées, et demandent en ce sens une simplification et une sécurisation rapide des cadres législatifs et réglementaires. Elles considèrent également que les moyens financiers prévus par le plan Eau restent insuffisants « au regard des besoins en termes de recherche et d’innovation en agriculture et agroalimentaire, d’accompagnement à la sobriété, d’augmentation des disponibilités en ressources en eau et de préservation de la qualité de l’eau et des écosystèmes ». « Nous réitérons notre volonté de dialoguer et notre engagement de contribuer à la gestion durable de la ressource, essentiels pour la résilience de notre agriculture, de nos filières agroalimentaires et la préservation de notre souveraineté alimentaire », rappellent ainsi les organisations.