Il faut « être en mesure de pouvoir stocker l'eau qui tombe l'hiver d'une façon ou d'une autre, pour pouvoir s'en servir en été quand il n'y en a plus », explique le ministre, interpellé par un agriculteur sur les difficultés à créer des retenues collinaires lors d'une rencontre au siège du quotidien régional.
« La loi sur l'eau date de 1992, à une époque où le dérèglement climatique n'était pas aussi important qu'aujourd'hui. Ne devons-nous pas mieux intégrer le changement climatique dans notre politique de l'eau ? », s'est interrogé Marc Fesneau, reconnaissant qu'on a laissé « durant des années se sédimenter certaines pratiques de suradministration ».
La « simplification réglementaire est essentielle » car « on a parfois des trucs de "zinzin" notamment sur le curage », a-t-il ajouté.
Jeudi, après les annonces gouvernementales destinées à calmer la colère du monde agricole, la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole en France, avait regretté que « pas un mot » n'ait été dit « sur la préservation et le partage de l'eau ».