Pour la campagne 2022/23, la production mondiale de blé tendre atteindrait 759 Mt selon les données du Conseil international des céréales (CIC), soit une hausse de 8 Mt et de 1 % par rapport à 2021/22.
Ce serait un pic historique, qui s’explique par « le rebond de production dans les principaux pays exportateurs que sont la Russie (+ 20,4 Mt et + 22 % par rapport à 2021/22) et le Canada (+ 9,3 Mt et + 33 %) », explique Marc Zribi, responsable de l’Unité grains et sucre de FranceAgrimer, et malgré des baisses notables chez d’autres : - 11,3 Mt et - 54 % pour l’Ukraine, - 4,5 Mt et - 27 % pour l’Argentine, - 2,9 Mt et - 9 % pour l’Australie.
Chez les autres grands exportateurs, la production de blé tendre serait en légère baisse dans l’UE à 27 (- 4,6 Mt et - 4 %), stable aux USA et en hausse de 1,9 Mt et 14 % au Kazakhstan.
Du côté du maïs, le CIC annonce « l’une des contractions les plus fortes de ces dernières années » : - 4 %, soit – 51 Mt, à 1 166 Mt. Cette baisse s’appuie sur une baisse chez plusieurs grands exportateurs comme les USA (- 8 % par rapport à 2021/22) et évidemment l’Ukraine (- 41 %), mais aussi chez un gros importateur : l’UE-27 (- 31 %).
La production d’orge pour 2022/23 serait en hausse de 3 % sur un an, à 151 Mt, avec une hausse importante au Canada (+ 26 %) et en Russie (+ 20 %), et une baisse de 53 % annoncée en Ukraine.