Cessations d'activités, liquidations, redressement judiciaire, départs en retraite anticipée en forte hausse... les symptômes du mal-être et des pertes de revenus des paysans s'accumulent ces dernières années. « La PAC 2014-2020 a abandonné, a démantelé la quasi-totalité des outils de régulation des prix et des marchés, au nom du libre marché et la libre concurrence portés par le traité européen pourtant repoussé par la majorité des Français », dénonce le Modef dans un communiqué.
Le syndicat appelle à une réaction gouvernementale et demande « que la surprime des 52 premiers hectares soit portée à 100 % dès 2016 au lieu de 2018 (...) Cette hausse de la surprime est vitale pour les exploitants familiaux qui, contrairement aux grandes exploitations céréalières, ont épuisé leurs réserves et se sont endettés pour faire face à la chute des prix ».