Des drones pour un meilleur suivi des pratiques agronomiques

Retrouvez les images de <a target="_self" href="https://www.terre-net.fr/2013/article/91592/les-plus-belles-images-de-la-moisson-juste-pour-le-plaisir-des-yeux">la moisson vue du ciel grâce à un drone</a>. (©Terre-net Média)
Retrouvez les images de la moisson vue du ciel grâce à un drone. (©Terre-net Média)
Drone
Retrouvez les images de la moisson vue du ciel grâce à un drone. (©Terre-net Média)

Les drones permettent de recueillir des informations clés sur des parcelles cultivées et ont prouvé leur efficacité pour caractériser la végétation en blé et colza. Leur usage en orge, maïs ou vigne est aujourd’hui en test. Ces outils de télédétection peuvent devenir de précieux alliés pour l’agriculteur soucieux d’optimiser ses apports azotés.

L’appareil, mis au point par Airinov, permet un survol rapide des parcelles à une altitude comprise entre 20 et 150 mètres. Sa position réelle est connue grâce au Gps embarqué. Une caméra fixée sous l’appareil permet d’enregistrer des images en continu durant le vol. Un capteur installé au sol mesure en parallèle l’intensité du rayonnement incident. Le tout permet de calculer la réflectance spectrale, utilisée pour calculer certaines caractéristiques de la culture.

Des expérimentations en cours sur blé et colza et vigne

Des parcelles cultivées en blé et colza servent aux tests à Auzeville et Mauprévoir-Durantière. Les vols sont effectués à différents stades phénologiques. En parallèle, des mesures directes de la surface des feuilles et du contenu en chlorophylle sont réalisées pour évaluer la précision de la méthode. Les premiers résultats sont très encourageants pour le blé et le colza, avec une précision de l’ordre de 15 % d'évaluation de la surface foliaire, et une très bonne répétabilité.

Des outils prometteurs pour l’agriculture

L’exploitation des images est basée sur l’utilisation d’un modèle physique de transfert radiatif permettant de simuler le signal enregistré par le capteur à partir de la description de la structure du couvert et des propriétés optiques de ses éléments et du sol. Ce modèle est "inversé" pour estimer certaines caractéristiques de la culture (surface foliaire, contenu en chlorophylle) à partir des mesures du drone en chaque point des images. Ces caractéristiques sont ensuite utilisées comme indicateurs dans des règles d’aide à la décision, en particulier pour optimiser la fertilisation azotée. La multiplication des images d’un morceau de parcelle vue depuis différentes directions lors du passage du drone permet également de reconstruire une image 3D du couvert particulièrement utile pour caractériser les cultures en rangs comme la vigne.

Retrouvez l'article en ligne sur le site de l'InraContact scientifique : Frédéric BARET

Pour en savoir plus : Modulation d’intrants - Les drones, une arme redoutable et pas que pour l’armée !

Drone Airinov
Le drone permet de caractériser le couvert végétal et d'en déduire les besoins de la culture en azote par exemple. (©F.Barret/Inra)
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