« Une grande partie des espèces qui composent la microfaune du sol reste encore mal connue, en particulier les plus petites, difficiles à observer, comme les colemboles, les bactéries et les champignons. Pourtant, tous ces organismes rendent de nombreux services à l’agriculture : ils « fabriquent » le sol, ils participent à la nutrition des plantes et au rendement des cultures ; ils régulent la pression que les pathogènes exercent sur les cultures…
La caractérisation de la biodiversité du sol a beaucoup progressé. Elle est désormais de plus en plus accessible. Il existe par exemple des protocoles simplifiés pour prélever et analyser les organismes présents dans une parcelle par soi-même. Pour une analyse plus détaillée de l’état du sol, mieux vaut passer par des laboratoires : des technologies innovantes permettent aujourd’hui de caractériser des microbes, des champignons, des nématodes… en utilisant « l’ADN du sol ». Ces laboratoires, forts d’un nombre de données acquis depuis une dizaine d’années, sont aujourd’hui capables d’interpréter des résultats d’analyses pour différents contextes de cultures et différents types de sol. »