Les cours du blé restaient bloqués en territoire négatif ce mardi à la mi-séance sur Euronext, dans un marché encore ralenti par la concurrence des origines mer Noire. Le dernier appel d’offres du Gasc s’est en effet conclu sur l’achat de 290 kt de blé, dont 120 kt d’origine roumaine, 120 kt de blé ukrainien, et 50 kt bulgare. Les offres russes n’ont quant à elles pas été retenues, mais se sont distinguées par des volumes encore abondants et des tarifs compétitifs malgré le prix plancher imposé par Moscou.
La tendance continue en outre de se dégrader face aux améliorations climatiques constatées de part et d’autre de l’Atlantique. L’USDA a d’ailleurs remonté de trois points ses notations de blé d’hiver « bon à excellent » dans son dernier Crop Progress hebdomadaire. À 41 %, ces notations restent toutefois particulièrement faibles pour la période de l’année. Les prix du maïs évoluaient en revanche en légère hausse à la mi-séance, dans le sillage de Chicago.
Les ventes américaines à l’international restent en effet dynamiques et allègent la pression des récoltes. Le marché reste toutefois prudent dans l’attente des résultats des élections présidentielles aux États-Unis et à leur potentiel impact sur les relations commerciales avec la Chine.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance décembre 2024 se dégradait de 0,75 €/t, à 213 €/t, tandis que le contrat mars 2025 diminuait de 0,75 €/t, à 225,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2025 progressait de 1 €/t, à 207,25 €/t, le terme juin 2025 s’amplifiait de 0,75 €/t, à 211,75 €/t.
