Les cours du blé tentaient de se redresser ce vendredi à la mi-séance et de mettre ainsi un terme à une série de cinq séances consécutives de pertes. La tendance reste toutefois nettement alourdie par la fermeté inépuisable de la parité eurodollar, défavorable à la compétitivité des origines UE sur la scène internationale, et par l'avancée des moissons 2025.
Les estimations de récolte en Russie et en Europe continuent en outre d’être révisées à la hausse et accentuent ainsi un peu plus la pression sur les prix internationaux. En France, des retours de faibles taux de protéines accompagnent toutefois les premières coupes, tandis que la rapide montée des températures suscite de nouvelles craintes.
FranceAgriMer a cependant maintenu à 68 % ses notations de blé tendre « bon à très bon » dans son dernier rapport hebdomadaire Céré’Obs, contre 60 % l’an dernier à la même période, mais les notations de maïs ont tout de même été abaissées de deux points, à 81 %. Les cours du maïs reprenaient d’ailleurs eux aussi un peu de hauteur à la mi-journée, aidés par la reprise du blé et des cours outre-Atlantique. Une intensification de la demande intracommunautaire redonne également un peu de soutien la tendance.
Vers 13h00, le blé Euronext à échéance septembre 2025 grossissait de 0,75 €/t, à 196 €/t, tandis que le contrat décembre 2025 montait de 1 €/t, à 208,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 avançait de 0,75 €/t, à 199 €/t, le terme août 2025 s'appréciait de 0,50 €/t, à 195 €/t.
