Les cours du blé poursuivaient leur petit rebond entamé la veille ce mercredi à la mi-séance sur Euronext, aidés en partie par la nette consolidation de la parité eurodollar (- 0,5 %) favorable à la compétitivité des origines européennes. L’intensification de la demande mondiale en réaction à la récente baisse des prix motive également ce regain de fermeté, malgré une concurrence mer Noire encore particulièrement compétitive. Le dernier tender algérien aurait d’ailleurs encore pleinement profité à ces origines, tandis que les offres françaises sont restées exclues en raison des tensions diplomatiques persistantes entre Paris et Alger.
Les prix du maïs enregistraient par ailleurs une progression plus limitée. L’annonce par l’Argentine en début de semaine de la suspension jusqu’à fin octobre de ses taxes à l’exportation sur les grains et oléagineux pèse en effet sensiblement sur l’ensemble du marché mondial, et notamment sur le marché intracommunautaire. L’avancée des récoltes européennes et en Ukraine accentuent également la pression de l’offre actuellement, malgré de premiers retours de rendements encore peu prometteurs.
Vers 13h30, le blé Euronext à échéance décembre 2025 montait de 1 €/t, à 191 €/t, tandis que le contrat mars 2026 grossissait de 0,50 €/t, à 197 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 grimpait de 0,75 €/t, à 186,75 €/t, le terme mars 2026 se figeait à 192,25 €/t.
