La baisse du prix des terres de 3,4 % à 6390 €/ha dans le Grand Est concerne notamment les régions comme la Meuse ou la Haute Marne, en raison des répercussions des aléas climatiques sur les terres d’élevage. Elle contraste avec la forte demande de foncier, essentiellement dans le Haut-Rhin et l’attrait des régions bénéficiant de ressources fourragères (montagne vosgienne) et surtout des zones céréalières. « Ce phénomène observé empiriquement a cependant du mal à être confirmé par les statistiques, l’essentiel des transactions notoires se réalisant désormais via des cessions de parts de sociétés », selon la Safer.
Le marché du foncier pour les terres et prés loués connaît une relative stabilité à 6720 €/ha (+ 0,8 %) après une croissance régulière des prix lors des dernières années. La part des investisseurs sur le marché prend de l’ampleur, même si les fermiers restent bien implantés. « La dynamique de recherche d’investissements sécurisés reste parfaitement d’actualité. Bien organisée, elle permet d’éviter aux exploitants des investissements fonciers parfois onéreux et peu rentables pour eux », précise la société d’ aménagement foncier.
