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L’azote, indispensable en grain comme en fourrage

 
  (©Yara)

Effet de l’azote sur le rendement

L’azote joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la plante et en particulier dans la synthèse de la chlorophylle et des protéines. Une carence en azote se traduit très rapidement par un retard important dans la croissance des plantes, et par une chute de rendement. 

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Calcul des apports en azote par méthode des bilans

Pour calculer les besoins en azote du maïs, on applique la méthode du bilan. Les besoins en azote de la culture s’élèvent en maïs grain, à entre 2 kg/q pour un rendement supérieur à 120 q/ha, et 2,3 kg/q pour un rendement inférieur à 100 q/ha. De même, les besoins en maïs fourrage récolté plantes entières, oscillent entre 12 kg/t Matière sèche pour un rendement supérieur à 18 t/ha, et 14 kg/t MS, pour un rendement inférieur à 14 t/ha.

La méthode des bilans consiste ensuite à déduire de cette valeur totale, la part de l’azote fournie par le sol, par minéralisation des fractions azotées contenues dans l’humus du sol, les apports organiques, les résidus de culture et les couverts végétaux.

Avantage de l’azote sous forme nitrique

Comme toutes les plantes, le maïs absorbe l’azote préférentiellement et directement sous sa forme nitrique. L’assimilation par les racines est donc très rapide. C’est pourquoi, les apports sous forme ammonitrate sont à privilégier. Contrairement à la forme d’azote uréique dans l’urée et la solution azotée, qui elle a besoin d’être transformées avant d’être absorbée. Ces transformations font l’objet de pertes par volatilisation préjudiciables pour la culture et l’environnement.

Un fractionnement en deux ou trois apports 

Les besoins en azote du maïs sont importants entre la levée et le stade « floraison mâle ». 70 % des besoins totaux de la culture sont absorbés jusqu’à ce stade. Mais c’est surtout entre les stades « 6 feuilles » et « floraison mâle », que les besoins du maïs sont les plus élevés. Pendant cette phase, l’absorption de l’azote s’accélère et la culture consomme plus de 45 % de ses besoins totaux en azote. C’est la raison pour laquelle, il est conseillé de fractionner l’azote sur maïs en deux apports, 40 u au semis, et le reste, au stade « sevrage » du maïs, c’est-à-dire « 6 à 8 feuilles ».

Ces dernières années, en situations non irriguées, certains producteurs ont tendance à semer plus tôt leur maïs, dès fin février début mars, de façon à ce que la culture puisse atteindre le stade floraison avant les périodes de fortes chaleurs et d’éviter ainsi de pénaliser le rendement. Dans ce cas, il peut être judicieux de fractionner la fertilisation azotée en trois apports, 40 u au semis, 30 u au stade « 2 à 3 feuilles », et le solde, au stade « limite de passage du tracteur », soit 8 à 10 feuilles. Ce fractionnement en 3 apports permet de répondre aux besoins de la plante tout au long du cycle de croissance et d’assurer une bonne vigueur de la culture au début du printemps.

Le pilotage des apports

Le pilotage des apports d’azote avec le Yara-N-Tester® qui est déployé sur plusieurs cultures, a aussi été développé sur maïs. La technique consiste à mesurer le statut azoté de la culture en pinçant les feuilles du maïs, et à ajuster ensuite le dernier apport d’azote aux besoins réels des plantes. La méthode reste cependant peu utilisée sur maïs, car elle ne fonctionne bien qu’avec une mesure à partir du stade « 14 feuilles ». Or, à l’exception des apports d’azote par fertigation, il n’est pas possible de fertiliser le maïs avec un tracteur classique à ce stade.

 

Pour en savoir plus sur la fertilisation du maïs, contactez nos experts pour échanger.

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Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Terre-net n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.

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