« Près de 800 clients venus d’Allemagne, Suisse, France et Belgique, ont, durant deux jours, arpenté les allées de notre 23e plateforme d’essais, implantée à Assesse dans la province belge de Namur. Un vrai succès, résume Patrick Ribaucourt, responsable TMCE Belgique. L’objectif était une nouvelle fois de proposer un tour de plaine à grande échelle, pour montrer l’étendue de notre gamme, ses performances et tester de nouvelles applications, aussi bien en grandes cultures qu’en élevage. » Les visiteurs ont pu découvrir sept ateliers. « Deux en élevage autour de la valorisation de la ration et la gestion des effluents, et cinq en grandes cultures avec des essais dédiés au travail du sol, à la fertilisation du blé et du lin, à la gestion des parasites et des tas de déterrage en betterave ainsi qu’à la gestion des prairies et méteils », détaille Basile André, technico-commercial TMCE Belgique.
Deux invités de marque avaient également fait le déplacement : Christian Roisin, chercheur à la retraite du centre de recherche CRA-W Gembloux et spécialiste de la fertilité du sol, et Battle Karimi, directrice scientifique du bureau d’étude Novasol Experts. Pour Christian Roisin, « en fertilisant les sols avec le TMS, la porosité est augmentée. J’ai rarement vu autant de vers de terre dans un profil. Cela permet d’opter pour un travail simplifié du sol. » Et Karimi Battle d’ajouter que selon les analyses microbiologiques qu’elle a réalisées dans une parcelle de la ferme, fertilisée TMCE, « l’équilibre champignons-bactéries est bon, synonyme d’une fertilité biologique active et durable. »
Des résultats probants
« L’impact sur la fertilité du sol de ces produits est réel, résume Arnaud Dubois, l’un des deux agriculteurs qui accueillait la plateforme sur son exploitation dédiée aux grandes cultures. J’applique le concept TMCE depuis 2018 aussi bien en céréales qu’en betteraves, colza, orge ou pommes de terre : une stratégie pour diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires, grâce à la nutrition. Le travail du sol est plus aisé et la résilience des plantes vis-à-vis des différents stress, meilleure. »
Comme les Dubois, la famille d’Emile Dutilleux utilise la gamme TMCE sur sa ferme de polyculture-élevage depuis 2018. Emile a rapidement vu l’intérêt pour son exploitation : « Nous l’utilisons sur nos différentes cultures (céréales, maïs, prairies temporaires et permanentes et betteraves fourragères) mais aussi en élevage, avec un impact positif sur la reproduction et l’état sanitaire de nos animaux. Et côté fourrages, je suis désormais plus autonome : un atout pour améliorer les paramètres de production tout en préservant la viabilité économique de notre ferme. »
Parmi les essais qui ont séduit les visiteurs, Basile André cite la double dose de TMF appliquée en betteraves et qui a permis de « produire 9 tonnes de betteraves/ha en plus, avec une meilleure richesse en sucre ». Le recours au TM Litière sur les effluents d’élevage permet de mieux valoriser les fumiers avec un gain d’une unité d’azote par tonne de fumier par rapport au témoin. Pas de doute, les essais de cette année auront, une nouvelle fois, proposé une autre manière de penser l’agriculture : moins d’intrants pour plus de productivité.